Le Stimuli - Points-clés de la pédagogie abordée dans nos ateliers
Trouver sa place sur le plateau
Pour travailler sur un plateau de théâtre, il est nécessaire de mettre de côté notre corporalité de tous les jours et notre discours quotidien. Nous sommes souvent enfermés dans des codes desquels nous n'avons pas l'habitude de sortir dans la crainte d'être jugés.
Oser sortir des sentiers battus nous permet de mieux gérer nos comportements habituels et nous aide à prendre conscience de nos forces et de nos faiblesses.
Mais il faut également veiller à ce que notre ego ne prenne pas trop le dessus jusqu'à tout ramener à soi. L'équilibre entre un centrage sur soi et une écoute de son partenaire, du public et de l'environnement extérieur nous aidera à être au plus juste avec nous-même. Chercher cette place nous aidera à avoir une plus grande confiance en nous.
Oser sortir des sentiers battus nous permet de mieux gérer nos comportements habituels et nous aide à prendre conscience de nos forces et de nos faiblesses.
Mais il faut également veiller à ce que notre ego ne prenne pas trop le dessus jusqu'à tout ramener à soi. L'équilibre entre un centrage sur soi et une écoute de son partenaire, du public et de l'environnement extérieur nous aidera à être au plus juste avec nous-même. Chercher cette place nous aidera à avoir une plus grande confiance en nous.
Etre à l'écoute de son corps pour une parole moins entravée
Avant d'être à l'aise pour prendre la parole en public, il est nécessaire que nous écoutions notre corps qui a également des choses à dire. C'est pour cela que la majorité des ateliers de Stimuli théâtre met au travail ce corps pour qu'il puisse se libérer du carcan dans lequel notre vie quotidienne l'a enfermé. Il n'y a pas que le sport ou la danse de salon, avec des codes très établis, qui ont le droit de le sortir de là.
Le training hebdomadaire et les exercices proposés en première partie d'atelier mettant ce corps en travail nous aident à être plus diversifiés dans notre expression et nous apprennent à projeter des sentiments ou des émotions. Cela nous permet également de déceler la présence de tensions musculaires qui, si nous n'en avons pas conscience, empêchent la parole de circuler librement.
Le training hebdomadaire et les exercices proposés en première partie d'atelier mettant ce corps en travail nous aident à être plus diversifiés dans notre expression et nous apprennent à projeter des sentiments ou des émotions. Cela nous permet également de déceler la présence de tensions musculaires qui, si nous n'en avons pas conscience, empêchent la parole de circuler librement.
Trouver le bon chemin de l'intérieur vers l'extérieur
Il est connu que le propre du comédien est d'être un interprète qui n'a que lui-même comme seul instrument. Il est alors capable de gérer de nombreux paramètres (centrage sur soi, écoute du plateau, prise en compte de l'espace, gestion des émotions, actions physiques à faire, texte à dire, énergie à gérer,…). Il s'agit de trouver le bon chemin pour le comédien pour que tous ces paramètres soient gérés sans qu'il ne doive y penser précisément. Et ce chemin qui est loin d'être unique a forcément un sens : de l'intérieur vers l'extérieur. Cela s'acquiert bien sûr par la pratique du plateau, mais aussi en tant que spectateur des tentatives des autres.
Actions physiques et silences
Sur un plateau de théâtre, on est toujours en train de faire quelque chose. On est perpétuellement en action. Mais cela doit être la résultante d'un ressenti en phase avec soi-même, et non de la volonté de montrer quelque chose par peur de rester sans rien faire. Il s'agit d'être et non de montrer. Un outil souvent utilisé pour cela est la gestion du conflit. On joue avec des forces opposées (avance-recule, grand-petit, heureux-malheureux, bien-mal, …). Cela peut ainsi amener également le comédien à rester immobile parce que les forces en opposition sont de même intensité et non parce qu'il ne se passe plus rien. Ces silences, lorsqu'ils sont assumés, peuvent être alors d'une grande puissance et contribuent à la respiration du plateau.
Gestion des émotions
Faire naître des émotions de manière artificielle nous amène forcément à reproduire des clichés. C'est l'action physique et l'engagement corporel qui nous permettent de faire naître une émotion. La recherche de l'émotion à tout prix sans passer par le corps risque de nous amener dans le pathos. Pour être en phase avec soi-même, il faut faire confiance à ses propres actions corporelles qui vont faire émerger des émotions qui vont alimenter à leur tour notre corps. Celui-ci va faire émerger une émotion différente et par ce processus de va-et-vient nous emmène dans une transformation permanente de nos émotions. Il suffit de se laisser traverser et guider.
Concentration
Pour être à l'écoute de soi, de son corps, de son partenaire et de son environnement extérieur fluctuant, il est demandé au comédien une disponibilité maximale.
Pour cela, la concentration est présente à tous les instants. Nombreux sont les comédiens débutants qui s'imaginent qu'elle n'est nécessaire que si on doit parler. Au contraire, elle est d'autant plus nécessaire lorsqu'on doit écouter ce qui se passe sur le plateau et être prêt à intervenir à chaque instant.
Cet état de disponibilité et de concentration est souvent mis à rude épreuve par :
Pour cela, la concentration est présente à tous les instants. Nombreux sont les comédiens débutants qui s'imaginent qu'elle n'est nécessaire que si on doit parler. Au contraire, elle est d'autant plus nécessaire lorsqu'on doit écouter ce qui se passe sur le plateau et être prêt à intervenir à chaque instant.
Cet état de disponibilité et de concentration est souvent mis à rude épreuve par :
- la peur de dire le texte lorsqu'on pense à celui-ci avant de le dire
- la peur d'oublier le texte lorsqu'on y pense trop en le disant et qu'il engendre des mouvements parasites car on n'est plus à l'écoute de son corps
- le public lorsqu'on en a peur
- le regard du ou de la partenaire qui nous intimide
- le surjeu qui est un moyen de défense contre le trac et où on n'écoute plus rien
Pour toutes ces raisons, il est nécessaire d'être centré sur soi-même pour être présent à chaque instant. Mais paradoxalement, c'est ce centrage qui nous permet d'être réceptif à son corps et attentif aux événements extérieurs.
- la peur d'oublier le texte lorsqu'on y pense trop en le disant et qu'il engendre des mouvements parasites car on n'est plus à l'écoute de son corps
- le public lorsqu'on en a peur
- le regard du ou de la partenaire qui nous intimide
- le surjeu qui est un moyen de défense contre le trac et où on n'écoute plus rien
Pour toutes ces raisons, il est nécessaire d'être centré sur soi-même pour être présent à chaque instant. Mais paradoxalement, c'est ce centrage qui nous permet d'être réceptif à son corps et attentif aux événements extérieurs.